Suite (et j'espère, fin) des malheurs de Calivéro...
- Le 7 janvier, c'est mon jour de temps partiel. Ca tombe bien, parce que j'ai du mal à me lever, ma jambe gauche me fait très très mal. Je prends donc rendez-vous chez mon médecin traitant, qui, après examen, préconise un gel à appliquer deux fois par jour, pour réduire l'énorme hématome interne qui me "bouffe" la cuisse. Je lui reparle de mon déficit en protéine S, de mes antécédents, mais je n'obtiens rien de plus. Quand je monte mes escaliers, ma jambe est lourde comme du plomb, j'ai l'impression de traîner un poids mort.
- La nuit du 7 au 8 est cauchemardesque, je souffre sans rien dire, mais dès le matin, je dis à Seb qu'il vaut mieux m'emmener aux urgences, parce que je ne le sens pas.
- Le 8 nous voilà embarqués à faire la queue aux urgences au CHRA. Après examen sous échodoppler, phlébite confirmée (artère fémorale gauche + veine iliaque gauche bouchées par des caillots), ils me gardent et me mettent tout de suite sous injections de Lovenox.
- Le 7 janvier, c'est mon jour de temps partiel. Ca tombe bien, parce que j'ai du mal à me lever, ma jambe gauche me fait très très mal. Je prends donc rendez-vous chez mon médecin traitant, qui, après examen, préconise un gel à appliquer deux fois par jour, pour réduire l'énorme hématome interne qui me "bouffe" la cuisse. Je lui reparle de mon déficit en protéine S, de mes antécédents, mais je n'obtiens rien de plus. Quand je monte mes escaliers, ma jambe est lourde comme du plomb, j'ai l'impression de traîner un poids mort.
- La nuit du 7 au 8 est cauchemardesque, je souffre sans rien dire, mais dès le matin, je dis à Seb qu'il vaut mieux m'emmener aux urgences, parce que je ne le sens pas.
- Le 8 nous voilà embarqués à faire la queue aux urgences au CHRA. Après examen sous échodoppler, phlébite confirmée (artère fémorale gauche + veine iliaque gauche bouchées par des caillots), ils me gardent et me mettent tout de suite sous injections de Lovenox.

- Le 11 au matin, un cardio vient me voir : mon taux d'INR n'est pas encore bon mais si je veux, je peux sortir dans l'après-midi. Mais justement, comme mon taux n'est pas bon, je préfère rester.
- Dans la nuit du 11 au 12, point dans le dos, du mal à respirer... L'électrocardiogramme ne détecte rien. On me met sous perfusion pour m'administrer des anti-douleurs plus forts.
- Le 12, suite à mes douleurs de la nuit, on me prévoit un angioscanner, suivi d'un échodoppler. Les deux confirment l'embolie pulmonaire (les caillots que j'avais déjà, non seulement n'ont pas diminué, mais se sont étendus jusqu'à la veine cave, où certains ont déjà pris le chemin de mes poumons et de mon coeur). Le cardio qui me fait l'échodoppler prend la décision de me poser le soir même un filtre cave (filtre métallique qu'il place dans la veine cave en passant par la veine jugulaire, sous anesthésie locale (qui n'a pas fonctionné donc j'ai tout senti) et qui empêchera les -gros- caillots de migrer vers les poumons et le coeur).

- Le 14, le cardio qui m'a opérée vient me voir, pour constater que tout va bien. Mais le filtre cave doit être enlevé d'ici un an à 18 mois (il risque sinon de s'enraciner dans les chairs de la veine, de s'encrasser, et ensuite, il serait beaucoup plus difficile et dangereux de l'enlever). Evidemment, toute grossesse est exclue durant cette période où j'ai le filtre en moi, et après, plus la peine d'y penser, car si j'arrive à faire une embolie en étant sous anti-coagulants à forte dose, je ne pourrai jamais mener une nouvelle grossesse à terme, et je mettrais ma vie en danger, qui plus est.
Donc voilà, notre famille sera de 3, comme maintenant, et plus jamais plus !
- Le 17, me voilà de retour à la maison, en convalescence, jusqu'au 9 février, date de mon prochain examen échodoppler (et anniversaire de mon unique et bel enfant).
Voici ma -petite- cicatrice au niveau de la jugulaire : presque rien, quoi ! (quand on y pense, quel progrès depuis un certain nombre d'années !).
